Du pompier au responsable de site technique en passant par le simple statut cadre, les femmes n’ont plus besoin de justifier leurs engagements et leurs motivations vers des postes traditionnellement attribués à la gent masculine. Mais malgré l’envie et des compétences avérées, tout n’est pas si simple pour faire aboutir un projet ou un statut professionnel féminin.
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Si les conditions de travail et rémunérations des femmes s’améliorent en France, elles restent fragiles et méritent une attention de tous les instants. Exaprint fait le point, à travers la publication de son index d’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes (96/100 pour Exaprint, 84/100 pour Exaprint Factory), sur les mesures adoptées et leurs effets.
Obligatoire depuis le 1er Mars 2020 pour les entreprises de plus de 50 salariés, l’Index Égalité professionnelle entre les femmes et les hommes permet d’évaluer les actions mises en œuvre par chaque entreprise, pour réduire, voire faire disparaître les inégalités qui touchent les femmes dans le monde professionnel.
Qu’il s’agisse d’écart de rémunération, de stigmatisation au retour de congé maternité ou encore d’évolution hiérarchique, les femmes, “grand cause du quinquennat” d’Emmanuel Macron, guettent les moindres évolutions en leur faveur. Pourquoi ? Parce que seuls 36% des postes de managers senior sont occupés par des femmes sur la planète, selon le Forum économique Mondial, une progression depuis 2019, qui, si on l’applique dans le temps nécessiterait d’attendre…
257 ans pour observer la parité généralisée femmes/hommes.
Il y a dix ans, les salaires ou le plafond de verre apparaissaient comme les aspects les plus évocateurs des inégalités, moment où la loi Copé-Zimmermann a imposé des quotas (40 % de femmes dans les conseils d’administration), pour y remédier. Malgré eux, la parité au sein des cercles décisionnaires reste encore à construire, avec seulement trois femmes sur un poste de direction sur le panel des 120 entreprises françaises les plus puissantes.
Parallèlement, la France s’avère plutôt bien placée côté Conseils d’Administration puisqu’elle compte 46% d’administratrices dans les entreprises. On note que la diffusion de la mesure de l’index et du suivi des indicateurs permet de faire bouger les choses en entreprise. Au-delà de la notoriété apportée par de telles publications, l’inclusivité associée à une mixité deviennent des leviers de performance. Les chiffres en témoignant : les structures moteurs dans le développement de la mixité connaissent 31 % d’opportunités en plus d’augmenter leurs résultats, face à celles qui ne se mobilisent pas.
L’Index a permis de faire bouger les lignes mais les écarts restent importants : les femmes sont encore en moyenne payées 9% de moins que les hommes à compétences et poste égal, et 37% d’entreprises comptent encore moins de deux femmes parmi leurs dix plus hautes rémunérations. Il reste du chemin à parcourir dans la mobilisation pour l’égalité professionnelle.
Elisabeth Borne, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion.
Derrière la réglementation officielle et les graphiques esthétiques, il y a aussi (encore) ceux qui considèrent que la discrimination positive en faveur des femmes s’apparente à une perte d’opportunités dues, en particulier des hommes entre quarante à cinquante-cinq ans, cadres au sein de grands groupes. Cette position porte même un nom, utilisé par Elisabeth Kelan en 2009, professeure à l’université de Cranfield, la “gender fatigue” où “phénomène par lequel s’épuise l’énergie d’agir pour faire du lieu de travail un espace neutre, alors même que les discriminations ont encore cours”.
Pour permettre un apaisement et une bonne compréhension des mesures, il semblerait que les actions doivent être impulsées “par le haut” et Bruno Lemaire d’ajouter en janvier que “nous avons besoin de quotas dans les instances dirigeantes des entreprises pour établir réellement l’égalité ».
La ministre déléguée chargée de l’Industrie, Agnès Pannier-Runacher, a pris en début d’année l’Assemblée Nationale à revers en assumant le statut de “femme-quota”: « En tant que femme politique, j’assume de dire que je suis une femme quota. Si on n’avait pas cherché la parité au sein du gouvernement, je n’aurais pas été nommée. » L’élue, mais aussi de nombreuses femmes occupant des postes hiérarchiques, affirment qu’il est question ici d’un moyen d’identification pour les étudiantes comme les étudiants, ces derniers prenant certaines femmes dirigeantes ou enseignantes comme mentor, comme l’évoque Sophie Viger.
> Comment fonctionne l’Index Égalité Professionnelle entre les femmes et les hommes ? (source institutionnelle)
> Curieux ? Découvrez le moteur de recherche des index des entreprises françaises de 1000 salariés en plus
> Aller plus loin avec l’article de Camélia Echchihab et Julia Lemarchand « Egalité femmes-hommes au travail : pourquoi ça coince encore ? »
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