Vous êtes une agence de communication, un imprimeur ou un graphiste freelance… et patatra, votre client vous demande de gérer un document en plusieurs langues. Généralement, c’est là que les ennuis commencent… Comment gérer efficacement une version multilingue d’un fichier Indesign sans frôler le « nervous break-down » ?
Chaque professionnel a sa méthode. Certains vont commencer par monter un document maître en langue française, jusqu’à finalisation totale. Puis ils vont créer des doublons dans chaque langue, en demandant au client de traduire le texte pour chaque pays. Mais la méthode a ses limites, car il n’est pas possible en natif dans Indesign d’exporter tout le texte d’un fichier .indd en un unique fichier Word. Commence alors une opération fastidieuse de copier / coller des blocs Indesign vers un fichier .doc ou un Google Doc… opération qu’il faudra répéter en sens inverse une fois que le traducteur aura livré sa copie.
D’autres préfèrent demander au client de livrer tous les textes bruts dans toutes les langues, pour ensuite procéder au montage des maquettes sous Indesign. Cette méthode peut paraître plus efficace ; néanmoins, il faudra répliquer toutes les corrections de maquette sur chaque version… ce qui peut vite tourner au cauchemar.
Des solutions dédiées existent pourtant. L’une de mes préférées est CopyFlow de North Atlantic Publishing System. Il s’agit d’un plugin Indesign qui permet d’exporter tout le texte d’un fichier .indd vers un unique fichier de traitement de texte ; puis une fois la traduction effectuée, CopyFlow se charge de réimporter le texte traduit dans le fichier Indesign, avec une belle économie de temps à la clé.
CopyFlow est disponible pour Indesign, Illustrator et Quark Xpress à partir de 495 $.
Plus d’infos sur le site de l’éditeur.