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Les 7 erreurs qui tuent votre packaging alimentaire (et vos ventes)

par Exaprint
9 minutes de lecture

Vous avez passé des heures à perfectionner votre recette. Vos burgers sont dingues, vos bowls sont à tomber, votre poke fait un carton sur Instagram. Et pourtant… les clients ne reviennent pas autant que prévu.

Le problème ? Ce n’est peut-être pas votre cuisine. C’est votre packaging.

On ne va pas se mentir : votre emballage, c’est la première chose que vos clients touchent, voient, et jugent. Avant même de goûter. Et si ce premier contact est raté, votre super produit perd 50% de sa valeur perçue.

Après avoir accompagné des centaines de restaurants, food trucks et marques alimentaires, on a identifié les 7 erreurs qui reviennent sans cesse. Celles qui vous coûtent cher sans que vous le sachiez. Et surtout : comment les éviter.

Erreur n°1 : Jouer avec le feu (et la réglementation alimentaire)

Celle-là, c’est la plus grave. Et pourtant, elle arrive encore trop souvent.

Le scénario catastrophe : Vous commandez des boîtes sympas trouvées sur un site pas cher. Elles sont jolies, le prix est canon. Sauf que… elles ne sont pas certifiées contact alimentaire. Le gras traverse, l’encre déteint, et pire : vous êtes hors réglementation.

Ce qui peut mal tourner

  • Matériau non adapté : le carton absorbe le gras, la sauce fuit, la chaleur ramollit tout
  • Informations manquantes : allergènes non indiqués, liste d’ingrédients absente, DLC invisible
  • Non-conformité sanitaire : en cas de contrôle, c’est l’amende assurée (et votre réputation qui trinque)

Comment faire les choses bien

  • Choisissez toujours des emballages certifiés contact alimentaire. Barquettes, étuis à frites, boîtes à rabat : tout doit être aux normes.
  • Vérifiez la compatibilité température. Vos plats sont chauds ? Froids ? Gras ? Secs ? Chaque type de nourriture a son emballage adapté.
  • Intégrez les mentions réglementaires obligatoires. Ingrédients, allergènes, DLC, poids… Ce n’est pas négociable. Même pour un food truck.

Oui, c’est moins fun que de choisir les couleurs. Mais un client intoxiqué ou une amende de l’hygiène, c’est encore moins fun.

Erreur n°2 : Faire du beau au détriment du pratique

On a tous vu ces packagings magnifiques sur Instagram. Design minimaliste, couleurs pastel, typographie élégante. Splendide.

Sauf que dans la vraie vie, le client ne peut pas ouvrir la boîte d’une seule main, la sauce coule sur ses genoux, et la barquette se plie en deux quand il essaie de la soulever.

Les ratés classiques qu’on voit passer

  • La boîte qui se déchire au premier contact. Votre client est dans le métro, affamé, il tire sur l’emballage et… tout explose. Bye bye l’expérience premium.
  • L’étui trop petit pour le produit. Votre burger déborde, le pain est écrasé, la présentation est ratée avant même d’arriver chez le client.
  • Le contenant qui laisse tout fuir. Sauce, huile, jus de viande… Rien de pire qu’un sac de livraison dégoulinant.
  • L’emballage impossible à tenir en mangeant. Crucial pour le snacking : si on ne peut pas manger en marchant, c’est un échec.

Ce qu’il faut absolument tester

Avant de valider votre packaging, posez-vous ces questions :

  • Peut-on l’ouvrir facilement (même avec une seule main) ?
  • Est-ce qu’il protège vraiment le produit pendant le transport ?
  • La chaleur est-elle conservée (ou l’inverse pour les produits froids) ?
  • Peut-on le porter sans se brûler les doigts ?
  • Les sauces ont-elles leur place dédiée ?

Petit conseil de pro : Commandez des échantillons. Testez-les avec de vrais plats, dans des conditions réelles (livraison, transport, manipulation). Vous serez surpris de ce que vous allez découvrir.

Erreur n°3 : Rater l’impression et tuer l’impact visuel

Vous avez bossé pendant des semaines avec votre graphiste. Les couleurs sont parfaites sur l’écran. Le mockup est sublime. Et puis… vous recevez vos cartons imprimés.

Et c’est la catastrophe. Les couleurs sont ternes, le logo est baveux, l’impression fait cheap. Tout votre beau projet vient de tomber à l’eau.

Les erreurs techniques qui plombent le résultat

  • Fichiers mal préparés : couleurs en RVB au lieu de CMJN, résolution trop basse (72 dpi au lieu de 300), pas de fond perdu… Résultat : impression floue et couleurs qui ne correspondent à rien.
  • Contrastes insuffisants : un texte gris clair sur fond blanc, ça passe à l’écran. À l’impression sur kraft brun ? Illisible.
  • Choix de couleurs problématiques : certaines teintes (notamment les bleus et les violets) sont difficiles à reproduire fidèlement en impression offset.

Comment assurer un résultat au top

  • Préparez vos fichiers en CMJN, 300 dpi minimum, avec 3-5mm de fond perdu. Si ces termes vous font peur, passez-nous un coup de fil, on vous explique.
  • Privilégiez des contrastes forts pour une lecture facile. Votre packaging sera vu dans toutes les conditions : lumière naturelle, néons de cuisine, pénombre d’un appart…
  • Demandez un BAT (bon à tirer) si possible, ou au minimum un fichier de validation. Une erreur rattrapée avant impression vous fera économiser des centaines (voire des milliers) d’euros.
  • Pensez finitions. Un vernis sélectif sur le logo, un pelliculage mat pour un toucher premium… Ces détails font toute la différence entre « sympa » et « wow ».

Erreur n°4 : Transformer votre packaging en affiche publicitaire

Votre packaging a 30 cm². Vous voulez y mettre : votre logo, vos 3 slogans, vos 5 arguments marketing, vos certifications bio/local/artisan, votre site web, votre Instagram, votre numéro de téléphone, un QR code, et peut-être une photo de plat aussi.

Stop. Respirez. Simplifiez.

Le client doit comprendre ce qu’il tient entre ses mains en une demi-seconde. Pas plus.

Les pièges du packaging surchargé

  • Trop d’informations : le client ne lit rien, ou pire, il est rebuté par le bazar visuel.
  • Typographies illisibles : cette police script magnifique sur Canva ? Elle devient indéchiffrable à 8pt sur une boîte de 10cm.
  • Visuels parasites : chaque élément doit servir un objectif. Si ce n’est pas le cas, virez-le.
  • Absence de hiérarchie : tout a la même taille, la même importance. Résultat : rien n’est mis en valeur.

La règle d’or du bon packaging

Un message principal. Un visuel clé. Une hiérarchie claire.

Exemple qui marche :

  • Logo bien visible (mais pas énorme)
  • Nom du produit en gros
  • Un petit message sympa (« Fait maison avec amour »)
  • C’est tout

Votre site web et votre Instagram ? Mettez-les discrètement, mais pas en vedette. L’essentiel, c’est que le client identifie votre marque et comprenne ce qu’il mange.

Erreur n°5 : Le greenwashing qui ne trompe personne

Vous avez imprimé des petites feuilles vertes partout sur votre packaging, ajouté le mot « nature » et « eco-friendly » en belle typo… mais votre emballage est en plastique non recyclable.

Les clients ne sont pas dupes. Et en 2025, ils sont même carrément vigilants sur le sujet.

Ce qui ne passe plus du tout

  • Le faux écolo : packaging visuellement « green » mais matériau polluant. C’est le meilleur moyen de se faire clasher sur les réseaux sociaux.
  • Les mentions vagues : « Respectueux de l’environnement » sans aucune preuve ou certification, ça ne veut rien dire.
  • Le suremballage : emballer 3 fois un produit qui n’en a pas besoin, même dans du carton recyclé, c’est absurde.

Ce qui fonctionne vraiment

  • Utilisez des matériaux vraiment responsables : kraft alimentaire, carton recyclé, matériaux compostables ou recyclables. Et pas juste un petit pourcentage, hein.
  • Affichez vos engagements clairement : « 100% recyclable », « Carton issu de forêts gérées durablement FSC® », « Compostable en conditions industrielles ». Soyez précis.
  • Limitez au strict nécessaire. Le meilleur déchet, c’est celui qu’on ne produit pas. Si vous pouvez éviter une couche d’emballage, faites-le.
  • Assortissez le message au matériau. Si vous êtes vraiment écoresponsable, assumez le look kraft naturel plutôt que de tout blanchir chimiquement pour faire « propre ».

Un bon packaging alimentaire, c’est utile, solide, ET responsable. Les trois. Pas juste deux sur trois.

Erreur n°6 : Négliger l’expérience client globale

Votre plat est excellent. Vraiment. Mais quand il arrive chez le client, c’est la déception.

Pourquoi ? Parce que vous n’avez pas pensé à l’expérience complète : du moment où il reçoit le sac au moment où il termine son repas.

Ce qui casse l’expérience

  • Pas de place pour les sauces. Elles se renversent, fuient, imbibent tout. Le client doit manger son burger sec ou tout jeter.
  • Pas assez d’aération pour les fritures. Vos frites arrivent toutes molles parce que l’humidité est restée enfermée.
  • Un emballage brûlant. Impossible de le tenir sans se faire mal. Le client doit jongler avec des serviettes en papier.
  • Zéro storytelling. Aucune identité, aucun message, aucune personnalité. C’est fonctionnel, mais froid.

Ce qu’il faut absolument intégrer

  • Votre identité visuelle complète : logo, couleurs, style graphique qui vous ressemble. Le client doit reconnaître votre marque immédiatement.
  • Un message sympa : « Merci ! », « Cuisiné avec amour », « 100% fait maison », « Bon appétit ! ». Ça humanise, ça crée du lien.
  • Une vraie réflexion pratique : compartiment pour les sauces, découpe pour faciliter l’ouverture, poignées pour le transport, aérations pour les produits chauds…
  • Une cohérence totale entre votre packaging et l’image de votre marque. Si vous êtes un gastro chic, ne livrez pas dans des barquettes premiers prix. Si vous êtes street food décalé, assumez un packaging original et fun.

Le packaging, c’est souvent le premier contact physique avec votre marque. Si c’est raté, même un plat à 20€ aura l’air cheap.

Erreur n°7 : Penser que la personnalisation est un luxe inaccessible

« Ah non, mais personnaliser c’est trop cher. On prendra du standard blanc. »

Grosse erreur.

Un packaging non personnalisé, c’est une occasion en or de vous démarquer qui part à la poubelle. Littéralement.

Pourquoi c’est dommage

  • Vous passez inaperçu. Dans une pile de commandes Uber Eats, votre boîte blanche se confond avec toutes les autres.
  • Vous perdez en crédibilité. Un emballage neutre fait artisan qui démarre, pas marque établie.
  • Vous ratez l’effet bouche-à-oreille. Un beau packaging se photographie, se partage sur Instagram. Un packaging blanc ? Personne ne le prend en photo.

La bonne nouvelle

La personnalisation n’est plus réservée aux gros budgets. Aujourd’hui, avec des quantités minimales adaptées aux PME, TPE et food trucks, vous pouvez avoir vos barquettes alimentaires, vos étuis à frites ou vos boîtes à rabat aux couleurs de votre marque sans vous ruiner.

Chez Exaprint, on a justement développé des solutions accessibles pour les petites structures. Parce qu’on sait que votre budget n’est pas extensible, mais que votre besoin de vous démarquer, lui, est bien réel.

Investir dans du packaging personnalisé, c’est :

  • Augmenter la valeur perçue de vos produits
  • Renforcer votre image de marque à chaque commande
  • Créer du contenu Instagram gratuit (vos clients partagent)
  • Vous différencier de la concurrence qui reste sur du standard

En résumé : votre packaging, c’est votre meilleur commercial

Un bon packaging alimentaire, ce n’est pas un détail. C’est un outil stratégique qui doit :

Valoriser votre produit avant même qu’on y goûte
Rassurer le consommateur sur la qualité et la conformité
Affirmer votre identité de marque à chaque commande
Vous démarquer de la concurrence dans un marché saturé
Créer une expérience mémorable qui donne envie de revenir

Votre produit est excellent ? Votre packaging doit être à la hauteur. Point.

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