Aujourd’hui, les marques et les institutions ne peuvent plus ignorer un enjeu majeur : l’accessibilité.
Si le digital a pris de l’avance avec les normes RGAA ou WCAG, le print reste un canal essentiel pour communiquer avec tous les publics.
Mais comment rendre un flyer, une brochure, une affiche ou une carte de visite vraiment inclusifs ?
En travaillant sur trois leviers clés : le contraste, la lisibilité des typographies, et l’intégration de supports adaptés comme le braille ou le relief.
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Pourquoi penser l’accessibilité en print ?
- À l’échelle mondiale, au moins 2,2 milliards de personnes ont une déficience de la vision de près ou de loin.
- En France, 12 millions de personnes vivent avec un handicap, dont une partie impactée dans l’accès à l’information.
- Un support mal conçu = une partie de votre audience exclue.
Miser sur un design inclusif, c’est :
- élargir votre audience,
- montrer une image responsable et moderne,
- et surtout, améliorer l’expérience utilisateur pour tous.
Des contrastes qui parlent à tout le monde
Un exemple très concret : une affiche jaune pâle sur fond blanc. Joli. Minimaliste. Instagrammable.
Mais pour une personne malvoyante (et elles sont des millions en Europe), ce visuel devient un bloc illisible.
Le bon réflexe : viser un contraste fort. Noir sur blanc, blanc sur bleu foncé, jaune vif sur noir… bref, des associations où l’œil accroche immédiatement.
Et là, pas besoin d’être graphiste pour tester : des outils gratuits comme Color Contrast Checker vous diront en deux clics si votre création est lisible pour tous.
Typo et taille : la lisibilité avant le style
On adore les polices manuscrites, fines, originales. Mais soyons honnêtes : sur une brochure ou une carte de visite, ça peut vite virer à la galère pour le lecteur.
Nos conseils :
- Préférez les polices sans empattement (Arial, Helvetica, Verdana).
- Ne descendez pas en dessous de 12 pt pour un texte courant.
- Évitez les capitales prolongées et resserrées.
- Aérez ! Un interlignage suffisant rend un document deux fois plus confortable à lire.
Bref, mieux vaut un texte clair et lisible qu’une belle typo… que personne ne parvient à déchiffrer.
Braille, gaufrage, relief : quand le print devient tactile
Le print a un superpouvoir que le digital n’a pas : le toucher.
Et c’est justement ce qui permet de rendre un document inclusif, au-delà de la simple lisibilité.
- Le braille sur une carte de visite ou un menu, c’est un geste fort d’inclusion.
- Le gaufrage ou le vernis 3D ajoutent un repère tactile, pratique pour les personnes malvoyantes.
- Et les QR codes ? Parfaits pour renvoyer vers une version audio de vos documents.
Exemple concret : certains restaurants proposent aujourd’hui des menus combinant papier contrasté, braille et QR code audio. Inclusif… et terriblement différenciant.
Les détails qui changent tout
- Un papier mat plutôt que brillant (évite les reflets gênants).
- Une hiérarchie visuelle claire avec des titres qui ressortent.
- Des pictogrammes simples et compréhensibles.
Parfois, ce sont ces “petits détails” qui transforment un support classique en outil inclusif.
L’avis d’Exaprint
Rendre un document accessible, ça ne veut pas dire sacrifier la créativité.
Ça veut dire penser à ceux qui le liront, le toucheront, l’utiliseront. Et souvent, ça profite à tout le monde : qui n’a jamais pesté devant un flyer écrit trop petit, ou une affiche avec un texte impossible à déchiffrer ?
Et chez Exaprint, on peut vous accompagner sur le choix des papiers, des finitions et des techniques qui rendent vos supports inclusifs, beaux et efficaces.